Ce mardi 11 février 2025, la section Basse-Terre de la Ligue des Droits de l’Homme de la Guadeloupe a invité les lycéens à porter leur réflexion sur la problématique suivante : « Sommes-nous tous égaux face à l’accès au droit ? »
Afin d’animer les débats, le président de la LDH, en la personne de monsieur Robert VALERIUS, est venu accompagnés du sociologue monsieur Raymond OTTO et de la représente d’Initiatives France Victimes Guadeloupe madame Julie JEROME.


Raymond OTTO ; Julie JEROME ; Robert VALERIUS |
très attentifs aux travaux des élèves de terminale de l’option DGEMC et élèves de seconde |
Les différentes notions portant sur l’égalité et le droit peuvent être difficiles à appréhender pour un public non initié. Afin de faciliter les échanges et de mieux aborder les discussions, les élèves de terminale de l’option droit et grands enjeux du monde contemporain (DGEMC) ont proposé une présentation des grands principes juridiques français.
Cette présentation a également été l’occasion de mettre en perspective le contexte local avec les institutions qui nous régissent. Si aujourd’hui, l’Etat met à disposition de tous les justiciables, citoyens français ou non, un ensemble de dispositifs devant permettre à tous une égale défense ou représentation de ses droits, il n’en reste pas moins que des difficultés demeurent. La barrière de la langue, l’exclusion sociale ou encore la fracture numérique sont autant de facteurs limitant l’accès au droit en Guadeloupe comme dans plusieurs autres départements français.


Des élèves de classe de seconde 2 et 3 ont porté un éclairage supplémentaire au sujet abordé. Ils ont fait part de leurs travaux réalisés en enseignement moral et civique (EMC). La problématique de l’inégal accès aux droits a été traitée sous l’angle des discriminations raciales, du sexisme dans le milieu du football ou encore de l’analphabétisme croissant chez les petites filles au Moyen-Orient.


Fort de ces travaux de recherche et d’analyse, les intervenants ont pu lancer les débats et échanger avec les lycéens. Les questions volontairement provocatrices de monsieur OTTO ont suscité des vives réactions…
Entre rire, étonnement et réflexion, personne n’est resté insensible à la problématique l’accès au droit en France et dans le monde.
